Dix preuves montrant que la célébration de la naissance du Prophète est acceptée dans la Charia
1. Dieu dit: Réjouissez-vous du Prophète (s)
Se réjouir à cause de la venue du Prophète (s) à l'humanité est
une obligation ordonnée par Allah dans le Coran comme suit: «De la grâce d’Allah et
de Sa miséricorde qu'ils se réjouissent donc!» (Younus 10:58).
Cet ordre fut révélé parce que la joie rend le cœur reconnaissant
de la miséricorde d'Allah. Et y a-t-il plus grande miséricorde de la part de Dieu que de
nous envoyer le Prophète (s), auquel Il s'adresse en ces termes: «Nous ne t'avons
envoyé que par miséricorde pour les univers» (Les prophètes 21:107).
Du fait que le Prophète (s) a été envoyé comme une miséricorde à
toute l'humanité, il incombe non seulement aux Musulmans, mais à tous les êtres vivants
de se réjouir de sa personne. Malheureusement, aujourd'hui, certains Musulmans sont les
premiers à rejeter cet ordre divin.
2. Dieu dit: Invoquez les bénédictions sur le Prophète
(s)
L'anniversaire du Prophète (s) nous encourage à invoquer les
bénédictions d’Allah sur lui et à faire ses éloges, ce qui est une obligation qui
nous incombe selon l'ordre d’Allah dans le verset: «Allah et ses anges envoient les
bénédictions sur le Prophète. O croyants! invoquez sur lui les bénédictions et les
meilleures salutations!» (al-Ahzab 33:56).
«Les meilleures salutations,» ce sont les salutations pleines de
respect et d'amour, pleines de louanges et d'admiration pour le haut rang du Prophète (s)
et de son message. Se réunir dans le but de se rappeler le Prophète (s) nous amène à
invoquer les prières sur lui et à le louer comme Allah le demande. Quelqu'un oserait-il
nier l'obligation qu’Allah nous impose à travers le saint Coran? La récompense qu'on
obtient quand on exécute un ordre divin, et la lumière divine que cette récompense
apporte au cœur sont inestimables! Notons que le verset mentionne le pluriel: «Allah et
ses anges envoient...» en assemblée. Il est donc incorrect de dire qu'invoquer les
prières sur le Prophète (s) et faire ses éloges doit se faire individuellement.
3. Le Prophète (s) a souligné le lundi comme jour de sa
naissance
Abou Qatada al-Anari raconte dans ai Mouslim, Kitib as-iayam,
que le Prophète (s) avait été interrogé au sujet du jeûne du lundi et qu'il avait
répondu: «C'est en ce jour que je suis né et c'est en ce jour que j'ai reçu la
prophétie.»
Nous citons de nouveau Moutawalla Chacrawi:
Plusieurs évènements extraordinaires se sont déroulés le jour de sa
naissance comme cela est mentionné dans les hadiths et les livres de sira, et la
nuit de sa naissance n'est semblable à celle d'aucun autre être humain.
Ces évènements et les hadiths s'y référant, dont le tremblement de
la court de Chosroès, l'extinction en Perse du feu vieux de 1000 ans, la lumière issue d’Amina
l'honorable mère du saint Prophète (s), etc. sont relatés dans le livre al-Bidaya
d'Ibn Kathir.
Nous citons pour vous un passage du Kitab al-Madkhal d'Ibn
al-ajj (Vol. 1, p. 261): «C'est un devoir pour nous chaque lundi de Rabic
al-Awwal d'augmenter nos actes d'adoration afin de remercier Allah de nous avoir accordé
une immense faveur: celle de nous envoyer son bien-aimé Prophète pour nous diriger vers
l'Islam et la paix... Le Prophète (s) répondit à quelqu'un qui l'interrogeait au sujet
du Lundi: «En ce jour-là je suis né.» Ce jour du lundi honore le mois de Rabic
al-Awwal parce que c'est le jour du Prophète (s) ... et il a dit: «Je suis le maître
des enfants d'Adam et je dis cela sans orgueil»... et il a dit: «Adam et toute sa
descendance seront sous ma bannière le jour du Jugement.» Ces hadiths ont été transmis
par les deux cheicks [Boukhari et Mouslim]. Et, Mouslim cite dans son hadith que le
Prophète a dit: «Je suis né un lundi et le premier message m'est parvenu un lundi.»»
Le Prophète (s) commémorait donc le jour de sa naissance et
remerciait Allah pour la grande faveur de l'avoir fait naître en jeûnant le lundi comme
cela est mentionné dans le hadith de Abou Qataa. Cela signifie que le Prophète (s)
exprimait sa joie pour ce jour par le jeûne, qui est une forme d'adoration.
Depuis ce temps, toute sorte d'adoration pour marquer ce jour est
acceptable. Même si nous changeons la forme (de l'acte pour exprimer sa joie), l'essence
reste la même. Partant de là, jeûner, nourrir les pauvres, se rassembler pour louer le
Prophète (s) ou se remémorer ses vertus et son excellent caractère (s) tout ceci est
considéré comme une commémoration du jour de sa naissance. (Voir plus loin le hadith
«mourir le lundi».
4. Le Prophète (s) commémorait l'anniversaire des autres
prophètes
Le Prophète commémorait le jour et le lieu de naissance des
Prophètes qui l'ont précédé. Parlant de la grandeur du vendredi, le Messager d’Allah
a dit dans son hadith: «En ce jour, Allah créa Adam.» Ceci signifie que le jour du
vendredi est commémoré parce qu’Allah créa Adam en ce jour. En d'autres termes, ce
jour est important du fait qu'il vit la création d'Adam (s), prophète et père de tous
les êtres humains. Qu'en est-il donc du jour où le plus grand des prophètes et le
meilleur de l'humanité fut créé? Le Prophète a dit: «En vérité, Allah me fit le
sceau des Prophètes pendant qu'Adam était entre eau et argile.».
Pourquoi Boukhari a nommé un chapitre «Mourir le
lundi»
L'Imam Qastallani dit:
Dans son livre intitulé Jana'iz (Funérailles), Boukhari a
nommé un chapitre entier «Mourir le lundi.» Dans ce chapitre figure un hadith rapporté
par Aïcha au sujet d'une question posée par son père Abou Bakr qui lui demanda: «Quel
jour le Prophète est-il décédé?» Elle répondit: «Lundi.» Il demanda: «Quel jour
sommes-nous aujourd'hui?» Elle répondit: «O père, nous sommes lundi aujourd'hui.» Il
dit alors: «J'espère mourir avant la nuit.»
L'Imam Qastallani continue, «Pourquoi Abou Bakr demanda-t-il que sa
mort soit un lundi? Afin qu'elle coincide avec le jour du décès du Prophète pour qu'il
reçoive la baraka de ce jour. Quelqu'un a-t-il fait objection à la demande d'Abou
Bakr de mourir le lundi dans l'intention de bénéficier de sa baraka? Pourquoi
donc les gens refusent-ils aujourd'hui d'honorer le jour de la naissance du Prophète (s)
en vue de recevoir sa baraka?»
Un hadith chez Bazzar, Abu Yacla, et Tabarani, déclaré
authentique par Ibn ajar Haythami et Ibn ajar cAsqalani, relate qu'à la nuit
de l'Isra' et du Micraj (l'ascension nocturne) l'ange Gabriel ordonna au
Prophète (s) de prier deux rakcat à Bayt Lam (Bethléem), puis lui
dit: «Sais-tu où tu viens de prier? Lorsque le Prophète lui demanda: où? Il lui dit: A
l'endroit où Issa (Jésus) est né.»
5. Le Prophète célébrait les grands
évènements historiques
Le Prophète a toujours concilié les évènements religieux et les
évènements historiques. Ainsi, pour chaque évènement significatif, il exhortait ses
Compagnons de se le rappeler et de le commémorer, même s'il s'était déroulé dans un
passé lointain. Ce principe est déduit entre autre du hadith suivant: Lorsque le
Prophète arriva à Médine, il vit les juifs jeûner le jour de cAchoura. Il
se renseigna (sur leur raison) à ce sujet et il lui fut rapporté que c'était en ce jour
qu’Allah avait sauvé son Prophète Sayyidina Moussa et noyé ses ennemis. Il dit alors
ces mots bien connus: «Nous avons plus droit à Moise que vous.» Et le prophète
encouragea les gens à jeûner ce jour et celui qui le précède.
6. L'obligation d'accroître notre amour pour le
Prophète et de l'honorer
Allah demande au Prophète de rappeler à sa Communauté qu'il est
primordial pour ceux qui prétendent aimer Allah d'aimer aussi le Prophète (s):
«Dis-leur: Si vous aimez Allah, suivez-moi (et aimez-moi et honorez-moi) et Allah vous
aimera» (3:31).
La célébration du Mawlid est motivée par cette obligation d'aimer le
Prophète (s), de lui obéir, de se rappeler de lui, de suivre son exemple, et d'être
fiers de lui comme Allah l’est, car Il l'exalte aux nues dans le Coran avec ces mots:
«En vérité tu es (O Mouhammad) d'un caractère sublime (68:4).»
L'amour pour le Prophète est l'élément qui différentie les croyants
dans la perfection de leur iman (foi). Dans un hadith authentique transmis par
Boukhari et Mouslim, le Prophète a dit: «Nul d'entre vous n'est croyant jusqu'à ce
qu'il m'aime plus qu'il n'aime ses enfants, ses parents, et tous les gens.» Et dans un
autre hadith dans Boukhari il dit: «Aucun de vous n’est croyant jusqu’à ce qu’il m’aime
plus que sa propre personne», et Sayyidina `Oumar dit: «O Prophète, je t’aime plus
que ma propre personne.»
La perfection de la foi est liée à l'amour pour le Prophète (s)
parce qu’Allah et Ses anges l'honorent continuellement, comme souligné dans le verset
du Coran vu précédemment: «Allah et Ses anges envoient des bénédictions sur le
Prophète». L'ordre divin qui suit immédiatement ce verset est «O croyants, invoquez
des bénédictions sur lui,» ce qui signifie que la condition sine qua non d'être un
croyant dépend et doit se manifester par l'invocation de prières sur le Prophète (s).
Seigneur! répand Ta Bénédiction, Ta paix et Ta miséricorde sur le Prophète, sa
Famille, et ses Compagnons.
7. L'effet du Mawlid sur les non-croyants
Exprimer sa joie pour la naissance du Prophète et célébrer son
anniversaire comporte des effets bénéfiques, par la miséricorde d’Allah, même sur
les incroyants. Ceci est mentionné dans Boukhari qui rapporte en effet: «Chaque Lundi
Abou Lahab est libéré de son châtiment, dans sa tombe, parce que de son vivant il
libéra sa servante Thouwayba lorsqu'elle lui rapporta la nouvelle de la naissance du
Prophète (s) son neveu».
Le afi Chamsouddin Mouhammad ibn Nasirouddin ad-Dimashqi a écrit à ce
sujet dans son livre Mawrid as-ada fi Mawlid al-Hadi:
Si un kafir qui était condamné pour l'éternité à l'enfer avec «Tabbat
yada Abi Lahab» (sourate 111) gagne un sursis tous les lundis parce qu'il s'était
réjoui de la naissance d ‘Ahmad, que pensez-vous du serviteur qui, toute sa vie,
fut heureux avec Ahmad et qui, mourant, dit: La ilaha illallah Mouhammadoun
Rassouloullah?
8. L'obligation de connaître la vie du Prophète
(s) et de l'imiter
Il nous est recommandé de connaître le Prophète (s), ses miracles,
sa naissance, son caractère, sa foi, ses signes et miracles, ses retraites spirituelles,
ses actes d'adoration, et tout ceci n'est-il pas obligatoire pour un Musulman? Par
conséquent, qu'est-ce qui est meilleur que la célébration de sa naissance qui symbolise
l'essence de sa vie? Se souvenir de sa naissance nous emmène, en effet, à nous souvenir
des autres aspects de sa vie, et cela attire la satisfaction d’Allah sur nous, car ce
faisant, nous connaîtrons mieux le Prophète (s) et nous serons mieux préparés à nous
corriger, à l'imiter, et à le prendre comme modèle. Voilà pourquoi la célébration de
sa naissance est bénéfique pour nous.
9. Le Prophète (s) acceptait la poésie en son
honneur
De son vivant, il est bien connu de tous que les poètes venaient au
Prophète (s) faire son panégyrique, décrivait ses campagnes et ses combats, et
faisaient de même avec ses Compagnons. Abou Bakr, Ali, Fatima, et nombreux autres parents
et proches du Prophète (s) ont composé des poèmes en son honneur. Cela est vérifié
dans les traditions ainsi que les Sira ou livres biographiques dont ceux d'Ibn
Hicham, al-Waqidi, et autres. Le Prophète appréciait ces compositions et il est
rapporté dans l'Adab al-moufrad de Boukhari qu'il a dit: «Il y a une sagesse dans
la poésie.» L'oncle du Prophète (s) al-cAbbas a composé un poème où il
célèbre la naissance du Prophète (s) en ces termes:
Lorsque tu es né, la terre brillait
et le firmament contenait à peine ta lumière!
Grâce à cette splendeur, et à cette lumière, et à cette voie bien
guidée, nous pouvons espérer traverser le chemin.
Ibn Kathir mentionne aussi que d'après les Sahabas, le Prophète
chanta ses propres éloges et récita de la poésie au sujet de sa propre personne en
pleine bataille de Honayn dans le but d'encourager ses Compagnons et de faire peur
à ses ennemis. Ce jour-là il dit: «Je suis le Prophète, en vérité! Je suis le fils
de cAbd al-Moualib!»
Le Prophète (s) par conséquent était content de ceux qui faisaient
son éloge et les récompensait avec ce qu’Allah lui donnait comme provisions. Si nous
nous réunissons dans le but d'accomplir un acte qui nous rapproche du Prophète (s), cela
veut dire que nous nous rapprochons d’Allah et bénéficions de Sa miséricorde.
Ibn Qayyim al-Jawziyya écrit dans son livre, Vol. 1, page 489:
Le Prophète (s) a recommandé à Aicha de permettre à deux dames de
chanter le jour de la cId. Il dit à Abou Bakr: «Laisse-les chanter parce que
pour chaque nation il y a une fête et celle-ci est la nôtre.»
Ibn Qayyim commente que le Prophète (s) donnait aussi la permission de
chanter pendant les cérémonies de mariage et, comme on l'a déjà dit, autorisait la
poésie à son égard. Anas (r) et les autres Compagnons louaient le Prophète (s) et
récitaient ce poème avant la célèbre bataille des tranchées:
Nous sommes ceux qui avont prêté serment de loyauté à Mouhammad
pour la jihad aussi longtemps que nous serons en vie.
Ibn Qayyim mentionne aussi le long poème de cAbdoullah ibn
Rawaqui où ce dernier chanta les éloges du Prophète (s) à son entrée à la Mecque,
après cette audition le Prophète (s) pria pour lui. Il pria aussi pour un autre poète,
assan ibn Thabit, afin qu’Allah le soutienne avec le Saint-Esprit. Similairement, Kacb
ibn Zoubayr fut récompensé d'une robe par le Prophète pour son poème. Le Prophète
demanda à Aswad ibn Sari de composer des poèmes louant Allah, et demanda à un autre de
réciter le poème de 100 vers que Oumayyah ibn Abi al-al avait composé. Ibn Qayyim
continue, «cA'icha récitait tout le temps des poèmes à sa louange et il les
appréciait.»
Oumayyah ibn Abi al-Salt est un poète de la Jahiliyya qui est mort à
Damas avant la venue de l’Islam. Il était un homme pieux qui évita l’alcool et l’adoration
des idoles, comme cela fut rapporté par Dhahabi dans Siyar a`lam al-noubala'
(2:23).
Au décès du Prophète, Hassan ibn Thabit récita cette éloge
funèbre:
Je dis, et personne ne peux me taxer d’être dans l’ erreur,
Sauf celui dépourvu de tous les sens:
Je ne cesserai jamais de le louer.
Il se peut que faire cela m’éternise au Paradis
Avec l’Elu dont mon espoir réside en son support.
Et pour atteindre ce jour j’applique tous mes efforts.
Ibn cAbbad le Mouaddith a donné la fatwa
(décision) suivante dans ses «lettres»: Il commence par citer le adith suivant:
«Une dame vint au Prophète (s) à son retour d'une bataille et lui dit: O Messager d’Allah,
j'ai fait le vœu de jouer de ce tambour à tes côtés si Allah te ramenait sain et sauf.
Le Prophète lui dit alors: Exécute ton vœu.» (Abou Dawoud, Tirmidhi et Ahmad).
Ibn cAbbad continue, «Il n'y a pas de doute que jouer du
tambour est une forme de divertissement quoique le Prophète lui ait ordonné de remplir
son vœu. Il le fit parce que l'intention de la dame était de l'honorer à son retour
sain et sauf de la bataille. Son intention était bonne et ce n'était pas dans le but de
commettre un péché ou de donner cours à des futilités. Partant de là, toute personne
qui célèbre l'anniversaire du Prophète (s) avec une belle voix, avec de bonnes
intentions, par la lecture de la Sirah et les louanges au Prophète (s) n'est pas
à condamner.
Chant et récitation du Coran
Ibn al-Qayyim dit dans son livre Madarij as-Salikin:
Allah donna la permission au Prophète de réciter le Coran
mélodieusement. Abou Moussa al-Achcari récitait un jour le Coran d'une voix
mélodieuse et le Prophète (s) l'écoutait. Lorsqu'il eut finit, le Prophète le
félicita pour sa belle voix et l'assura qu’Allah lui avait donné un mizmar (une
flûte) comme celle de Daoud (as). Abou Moussa répondit: «O Messager d’Allah, si
j'avais su que vous m'écoutiez, je l'aurais récité avec plus de mélodie et avec une
plus belle voix, une voix que vous n'avez jamais entendu auparavant.»
Ibn Qayyim continue en disant que le Prophète a dit: «Décorez le
Coran avec votre voix» et «Celui qui ne chante pas le Coran n'est pas des nôtres.»
Ibn Qayyim commente à la page 490:
«Prendre plaisir à écouter une belle voix est acceptable, comme on
prend plaisir à un beau paysage aux montagnes, à la nature, à une odeur agréable ou à
un bon repas, aussi longtemps que cela est en conformité avec la Charica.
Si écouter une belle voix est haram, de même prendre plaisir à toutes ces choses
est aussi aram.»
Ibn Qayyim conclue à la page 498:
Ecouter une belle voix célébrer l'anniversaire du Prophète (s) ou
célébrer n'importe quel autre jour important de notre histoire procure la paix et
achemine au cœur de l'auditeur la lumière du Prophète (s), et il boira de la source de
Mouhammad (s) (al-cayn al-Mouammadiyya).
10. L'unanimité (ijmac) des oulama sur
la permissibilité du Mawlid
Célébrer l'anniversaire du Prophète (s) est un acte que tous les
oulama du monde musulman ont accepté et continuent d'accepter. Cela signifie qu’Allah
l'accepte, car selon le hadith de Ibn Mas`oud rapporté dans le Musnad de l'Imam
Ahmad: "Tout ce que la majorité des Musulmans considère juste est vrai pour Allah,
et tout ce que la majorité des Musulmans considère faux est faux pour Allah"
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:: Ch. Hisham Kabbani ::