Aboul Hassan `Ali ibn Ja`far al-Kharqani Ch Hisham Kabbani | ||
Aboul Hassan Ali ibn Jafar al-Kharqani était le Suprême Intercesseur de son temps et unique en sa station. Il était la cible de l'attention de son peuple et un océan de connaissance duquel les saints recoivent encore des vagues de lumières et de connaissance spirituelle. Il s'est vidé de tout hormi de l'unicité de Dieu, refusant pour lui même tous titres et aspirations. Il ne voulait être connu comme un disciple d'aucune science, même d'une science spirituelle, et il a dit, Les savants et les serviteurs dans ce bas monde sont nombreux mais ils ne vous sont pas bénéfiquent tant que vous n'êtes pas engagé dans la satisfaction du désir de Dieu, et du matin au soir, êtes occupé à des actions que Dieu accepte. Sur la connaissance et la pratique il a dit, Le Soufi n'est pas celui qui porte toujours un tapis de prière, non plus celui qui porte toujours des habits raccomodés, non plus celui qui garde certaines habitudes et apparences, mais le Soufi est celui vers qui toute l'attention se porte même s'il se cache. Le Soufi est celui qui, dans la lumière du jour n'a pas besoin du soleil, durant la nuit n'a pas besoin de la lune. L'essence du Soufisme est l'absolue non-existence qui n'a pas besoin d'existence car il n'y a pas d'existence au côté de l'existence de Dieu. Il fût questionné sur la sincérité. Il a dit,
La sincérité est de dire ta conscience. Du coeur il a dit,
Quelle est la meilleure chose ? Le coeur qui est toujours dans le souvenir de Dieu (dikr Allah). De Bayasid il dit, Lorsque Abu Yazid a dit, « Je veux ne pas vouloir » c'est exactement le désir qui est le vrai désir.Il fût interrogé, « Qui est la personne appropriée pour parler de l'annihilation et de la subsistence ? Il répondit, Ceci est la connaissance de celui qui est comme suspendu a un fil de soie tendu du ciel à la terre lorsqu'un puissant cyclone arrive et prend tous les arbres, maisons et montagnes et les jette dans l'océan. Si ce cyclone est incapable de bouger celui qui est suspendu par le fil de soie, alors il est celui qui peut parler de l'annihilation et de la subsistence. Un jour Sultan Mahmud al-Ghazni visitait Aboul Hassan et a demandé son opinion sur Bayazid al-Bistami . Il dit, « Quiconque suit Bayazid sera guidé. Quiconque le voit et ressent de l'amour envers lui dans son coeur atteindra une fin heureuse. » A ceci, Sultan Mahmud dit, « Comment est il possible qu' Abu Jahl vit le Prophète et fût incapable d'atteindre une fin heureuse mais finit misérablement ? » Il répondit, « C'est parce que Abu Jahl ne vit pas le Prophète mais il vit Muhammad ibn Abd Allah. Et s'il avait vu le Messager de Dieu il se serait échappé de la misère vers la joie. » Tel que Dieu a dit, « Tu les vois te regarder mais sans une vision claire »(7 :198). Il poursuivit avec le dire, déjà rapporté, « La vision avec les yeux de la tête ... » Autres des ses dires : Demandez les difficultés afin que les larmes apparaissent car Dieu aime ceux qui pleurent (en référence au conseil du Prophète de pleurer beaucoup). Aboul Hassan al-Kharqani mourrut un mardi, le dixième jour de Muharram en 425 AH/ 1033 CE. Il fût enterrré in Kharqan, un village hors de la cité de Bistam en Iran. Il passa son secret de la Chaïne d'Or à Ali al-Fadl ibn Mouhammad al-Farmadi at-Toussi . |